Marie Dumora tourne ses films dans l’Est de la France à quelques arpents de terre les uns des autres ; le personnage d’un film l’amenant vers le suivant, elle s’est créé ainsi un territoire de cinéma. Il n’est pas rare de les retrouver quelques années plus tard d’un film à l’autre. Elle cadre elle-même, d’abord la trilogie des enfants et des adolescents puis celle des Manouches, ferrailleurs ou musiciens et aujourd’hui Belinda, le portrait d’une enfant devenue femme à travers une histoire d’amour. Ses films ont été sélectionnés ou récompensés dans de nombreux festivals comme la Berlinale, Cannes (ACID), la Viennale, Indie Lisboa, Amiens, Documenta Madrid, Vilnius, le FID Marseille, le Festival Cinéma du Réel, les Entrevues de Belfort, etc.

Après des études d’Espagnol et de Sciences Sociales, Geneviève Boyer a commencé son parcours professionnel dans le but de développer le documentaire, notamment en dirigeant l’association Video Cine Troc, mais aussi en créant la première salle dédiée  au documentaire de création. Par la suite, elle a travaillé dans différents domaines de l’audiovisuel (régie, consultante en audiovisuel pour le MAE, productrice, rédactrice en chef émissions, etc.). De 2000 à 2016, elle a rejoint France 5 à la Direction de l’Antenne et des Programmes au poste de Conseillère de programmes en charge des documentaires sur la politique, l’économie, le monde du travail et la géopolitique et la société. Depuis 2016, elle est consultante éditoriale à MEDIMED (Barcelone) et à la Direction documentaire Dreamway Paris.

Travaille à film-documentaire.fr. Il grandit près de Clermont-Ferrand où il découvre l’amour et la poésie. Il a vécu à Lyon, Bordeaux, Orléans et habite désormais en Ardèche. Après des études de cinéma, il travaille en médiathèques et rejoint à Orléans l’équipe qui supervise la numérisation des manuscrits de Charles Péguy et d’ouvrages médiévaux. Assez bon nageur. Pré-sélectionneur pour l’édition 2017 des Etats généraux du film documentaire de Lussas.

Rémi Polack est sculpteur, plasticien autodidacte. Il effectue un travail de sculpture bois, terre, bronze qu’il expose. Il est également accessoiriste pour l’opéra. Dessinateur sur des projets évènementiels, il lui en est resté un désir particulier de travailler sur et pour l’espace public. Il a réalisé un bronze « l’homme poisson » destiné à l’espace public avec le FRAC et le Musée Rodin. Depuis, d’autres œuvres pérennes ont été réalisées sur l’espace public et dans des collèges. Mais l’essentiel de son travail se situe sur des propositions, des installations urbaines pour intriguer et modifier le quotidien. Il a réalisé plusieurs expositions avec un travail plus intime de la terre, du bronze et de la gravure dont une avec l’écrivain Jeanne Benameur, faisant l’objet d’un ouvrage édité aux éditions Bruno Doucey.

Emily Brothier, en troisième année de licence de Lettres Modernes à l’Université de La Rochelle, souhaite travailler dans le milieu de l’information – communication. Passionnée depuis toujours par la magnificence du monde artistique, elle se nourrit de littérature et de photographie. Le Festival Escales Documentaires est pour elle une véritable expérience enrichissante, un souffle d’air cinématographique !

Grégoire Osoha est né en 1985 en région parisienne. Il a étudié les Sciences Politiques et travaille aujourd’hui pour Amnesty International. En 2010, il a réalisé le webdocumentaire De l’autre côté du mur, une série de portraits audio et photo d’Israéliens et de Palestiniens, avec l’aide des bourses Jean Mermoz et Envie d’agir. En 2016, il a co-réalisé le documentaire Vukovar(s) sur la difficile cohabitation entre Serbes et Croates dans la ville de Vukovar vingt ans après la guerre des Balkans. Produit par Quilombo films et soutenu par l’Union Européenne, le film a été sélectionné dans plusieurs festivals dont les Escales Documentaires de La Rochelle en 2016.

Nina est étudiante en 1ère L au Lycée Valin et pour elle, participer au Jury du Prix des Jeunes au sein du Festival Escales Documentaires est une expérience très enthousiasmante. Etre dans le Jury Jeunes lui permettra d’interagir avec d’autres lycéens ou jeunes sur un même sujet culturel. Le cinéma documentaire a pour Nina beaucoup d’intérêt, car c’est une manière différente d’observer et montrer le monde.

Axel est un jeune artiste néo-surréaliste et post-psychédélique en constante ébullition cérébrale. Après s’être abreuvé de ses quelques voyages initiatiques qui ne sont en outre que les préludes auroraux de son ascension humaine et intellectuelle, il a décidé de s’investir dans un service civique à l’association Horizon Habitat Jeunes afin de s’épanouir ailleurs que dans son for intérieur. Cinéphile et mélomane, il saura apporter sa propre interprétation aux Escales Documentaires, sublimée par sa vision analytique ainsi que par son recul artistique.

Energique défenseur de l’art pour tous, ce grand brun est un bourreau de travail. Artisan de nombreux projets — allant de différents courts métrages dont un documentaire pour le Festival International de la Rochelle avec le réalisateur Vincent Lapize, à la WebTV Le Caboteur dont il est membre actif, sans oublier Mask Asso, le groupe d’improvisation théâtrale qu’il vient de créer — il choisit ici la 17e édition des Escales Documentaires avec son franc-parler et son analyse tranchante pour mettre en lumière les talents cachés.

Elève de terminale L spécialité Histoire de l’Art et passionnée par cette matière depuis quelques années, Juliette a tout d’abord commencé de l’autre côté du miroir en pratiquant en amateur la photo, la danse, le dessin et l’écriture. Sa fascination pour les différentes cultures et son attrait pour ce qui touche à l’imagination et l’expression l’amènent à vouloir mieux connaître le monde du documentaire en participant au Festival.